Friday, July 25, 2025

La véritable menace, ce ne sont pas les droits autochtones — c’est la propagation de la peur

🇬🇧 English (Original):

🌍 English : This article is available in English, French, and Spanish to support global understanding of Indigenous rights and reconciliation effort

🇫🇷 French:🌍 Cet article est disponible en anglais, en français et en espagnol afin de promouvoir une compréhension mondiale des droits autochtones et des efforts de réconciliation.

🇪🇸 Spanish:🌍 Este artículo está disponible en inglés, francés y español para apoyar la comprensión global de los derechos indígenas y los esfuerzos de reconciliación.

Par Tina Winterlik aka Zipolita

L’article récent de Caroline Elliott publié dans le National Post, intitulé « La fin du Canada approche et le NPD de la C.-B. mène la charge », n’est pas du journalisme — c’est une propagande idéologique enveloppée dans une rhétorique alarmiste. C’est exactement le genre de discours diviseur qui freine la réconciliation et induit le public en erreur sur la véritable signification des droits autochtones.

Soyons clairs : ce soi-disant « droit de veto » que les Premières Nations obtiendraient sur les terres de la Couronne n’est pas une prise de contrôle hostile. Il s’agit d’un effort longtemps attendu pour reconnaître les peuples autochtones comme des partenaires égaux dans les décisions qui touchent leurs territoires ancestraux — des terres prises sans consentement.

🪶 Ce que Elliott se trompe

Elle affirme que l’engagement de la C.-B. envers le consentement autochtone sape la démocratie. Mais comment une démocratie peut-elle être complète lorsqu’elle repose sur des terres volées ? La Loi sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (DRIPA) vise à réparer les torts historiques et à aller vers une gouvernance partagée, pas à effacer les voix non autochtones. C’est une question de justice, pas de domination.

Elle affirme que cela mènera à la « fin du Canada ». En réalité, ce qui effraie les gens comme Elliott, ce n’est pas la fin du pays — mais la fin du contrôle colonial incontesté.

⚖️ Qui a le droit de décider ?

Ce qui est vraiment dangereux, ce n’est pas que les communautés autochtones aient leur mot à dire — c’est que des commentateurs colons tentent de susciter la peur du public en présentant la collaboration comme une perte. C’est ceux qui détiennent le pouvoir qui qualifient l’équité de “chaos”. Les paroles d’Elliott résonnent avec une longue histoire de résistance à l’autonomie autochtone — et cela doit cesser.

Les terres publiques ne servent pas qu’à la récréation ou au profit. Ce sont les terres ancestrales des peuples autochtones. Ils en ont été les gardiens pendant des milliers d’années avant l’arrivée d’un seul navire européen.

📢 Les vraies questions à poser

Au lieu de propager la peur, pourquoi ne parle-t-on pas de :

  • Comment la conservation dirigée par les Autochtones protège davantage de terres que de nombreux programmes gouvernementaux ?
  • Comment la véritable réconciliation implique de partager le pouvoir, et pas seulement de faire des reconnaissances symboliques du territoire ?
  • Pourquoi tant de Canadiens se sentent encore en droit d’occuper des terres qu’ils n’ont ni héritées ni achetées — mais qu’ils occupent grâce à un legs colonial ?

✨ Une nouvelle vision

La réconciliation n’est pas confortable. Elle exige de l’humilité, de l’écoute, et un changement dans la distribution du pouvoir. Mais elle ne signifie pas la fin du Canada. Elle marque le début d’un pays meilleur — fondé sur la vérité, le respect et la responsabilité partagée.

Alors non, Caroline. Le consentement autochtone n’est pas une menace — c’est une promesse tenue.


🇪🇸 Versión en Español

🧿 La verdadera amenaza no son los derechos indígenas — es el discurso del miedo

Por Tina Winterlik aka Zipolita

El reciente artículo de Caroline Elliott en el National Post, titulado “Se acerca el fin de Canadá y el NDP de Columbia Británica lidera el cambio”, no es periodismo — es propaganda ideológica disfrazada de retórica alarmista. Es exactamente el tipo de discurso divisivo que bloquea la reconciliación e informa mal al público sobre el verdadero significado de los derechos indígenas.

Seamos claros: el supuesto “veto” que las Primeras Naciones recibirían sobre tierras de la Corona no es una toma de poder hostil. Es un esfuerzo largamente esperado por reconocer a los pueblos indígenas como socios iguales en decisiones que afectan sus territorios ancestrales — tierras tomadas sin consentimiento.

🪶 En lo que se equivoca Elliott

Ella afirma que el compromiso de Columbia Británica con el consentimiento indígena socava la democracia. Pero ¿cómo puede existir una verdadera democracia cuando se basa en tierras robadas? La Ley sobre la Declaración de los Derechos de los Pueblos Indígenas de la ONU (DRIPA) busca reparar daños históricos y avanzar hacia una gobernanza compartida, no borrar las voces no indígenas. Se trata de justicia, no de dominación.

Ella dice que esto llevará al “fin de Canadá”. En realidad, lo que asusta a personas como Elliott no es el fin del país — sino el fin del control colonial incuestionado.

⚖️ ¿Quién tiene derecho a decidir?

Lo verdaderamente peligroso no es que las comunidades indígenas tengan voz — es que comentaristas colonos traten de sembrar miedo presentando la colaboración como una amenaza. Es el poder disfrazando la equidad como “caos”. Las palabras de Elliott reflejan una larga historia de resistencia a la autonomía indígena — y eso debe terminar.

La tierra pública no es solo para recreación o ganancia. Es el territorio ancestral de los pueblos indígenas. Ellos fueron los guardianes de esta tierra por miles de años antes de la llegada de un solo barco europeo.

📢 Lo que deberíamos estar preguntando

En vez de sembrar miedo, ¿por qué no hablamos de:

  • Cómo la conservación liderada por pueblos indígenas ha protegido más territorio que muchos programas gubernamentales?
  • Cómo la verdadera reconciliación requiere compartir el poder, no solo hacer reconocimientos simbólicos?
  • ¿Por qué tantos canadienses aún se sienten con derecho a ocupar tierras que no heredaron ni compraron — pero que ocupan gracias al legado colonial?

✨ Una nueva visión

La reconciliación no es cómoda. Requiere humildad, escuchar y redistribuir poder. Pero no significa el fin de Canadá. Significa el comienzo de uno mejor — fundado en verdad, respeto y responsabilidad compartida.

Así que no, Caroline. El consentimiento indígena no es una amenaza — es una promesa cumplida.



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